« C'est drôle, parce que tu veux oublier la douleur que tu ressens, mais tu ne veux pas oublier la personne. J'étais en train de travailler en France quand Pauline est décédée, et ça a mis en perspective les sacrifices que je fais pour subvenir aux besoins de ma famille.
Oui, je me sens coupable ne pas avoir été là durant les dernières secondes, à son dernier souffle, mais on a pu s'offrir le privilège de l'avoir chez nous, à la maison, jusqu'à la fin. Elle vivait avec nous depuis quatre ans. Elle avait un cancer de la plèvre, elle qui avait déjà surmonté deux cancers, un de l'oeil et un autre du poumon.
Elle avait 86 ans, et elle est partie sur un tapis rouge, entourée de sa famille et d'amour. Elle n'était pas dans un centre palliatif. Ils étaient prêts à la recevoir, mais elle ne voulait pas y aller, et on était hyper contents. On a tout fait pour lui donner du confort jusqu'à la fin. »