L'autrice de Les Filles de Caleb fait de surprenantes révélations sur les livres, 40 ans plus tard
L'auteure Arlette Cousture revient avec humilité sur le succès monumental qu'a connu son roman Les Filles de Caleb, sans jamais se douter du phénomène qu'elle lançait.
Elle partage ses souvenirs avec simplicité, fierté et un brin de nostalgie.
Avant d'écrire, elle oeuvrait dans les communications et la télé. C'est dans ce contexte, après des années comme recherchiste, journaliste puis conseillère en communication, qu'elle a décidé de tenter sa chance comme romancière.
Elle confie qu'écrire Le Chant du coq en 1985 représentait un pari audacieux et qu'au début, elle doutait de la qualité de ce qu'elle écrivait.
Quand le manuscrit a été envoyé à son éditeur, ce dernier a d'abord hésité, le roman avait été refusé par trois maisons d'édition avant. Finalement, il l'a accepté et les retours ont été, dès les premières distributions, explosifs. Arlette se souvient d'un premier tirage initial modeste, difficile à croire aujourd'hui et qu'elle était loin d'imaginer que son livre toucherait autant de monde.
Le succès a dépassé ses rêves les plus fous. La trilogie complète Les Filles de Caleb s'est vendue à plusieurs millions d'exemplaires, selon les estimations.
Ce chiffre a transformé sa vie ; d'un simple projet personnel, le roman est devenu une oeuvre culte, un incontournable de la littérature québécoise.
Un succès inattendu pour Arlette Cousture et Les Filles de Caleb
Le roman a ensuite inspiré une série télévisée Les Filles de Caleb (1990), qui a fracassé les records d'audience et ancré l'histoire et ses personnages dans le coeur des Québécois.
Arlette confie qu'au moment de la publication, elle ne pouvait pas prévoir l'impact de cette adaptation qui allait durablement marquer notre culture populaire.
Elle admet ne pas avoir eu de « plan » quand elle écrivait : son manuscrit naissait d'une envie sincère de raconter l'histoire de sa grand-mère, avec ses racines et ses contradictions.
Elle vivait l'écriture comme un plaisir, sans pression. Le résultat : une saga universelle, pleine d'émotions, de courage et de réalité.
Pour l'auteure, le plus beau dans ce succès, c'est qu'elle n'a jamais ressenti d'obligation ou de pression, juste le goût d'écrire. Elle ne se doutait pas que son récit toucherait autant de gens, ici comme en Europe francophone.
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IL Y A 4 HEURES | 15 RÉPONSES L'autrice de Les Filles de Caleb fait de surprenantes révélations sur les livres, 40 ans plus tard Selon vous, le succès de "Les Filles de Caleb" repose sur l'histoire ou sur le moment culturel où il a été publié? |
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