Nouvelle d'une immense tristesse à propos des bélugas de Marineland Canada
Depuis la fermeture du parc en 2024, les 30 bélugas confinés à Marineland Canada tournent en rond dans des bassins exigus, sans spectacle, sans public - mais toujours vivants.
Leur sort a basculé récemment : faute de fonds suffisants, le parc menace d'euthanasie si aucun plan viable n'est trouvé.
Il y a quelques semaines, Marineland a tenté de reloger ces bélugas - en les exportant vers un parc aquatique en Chine. Le gouvernement fédéral a rejeté la demande, rappelant la loi de 2019 qui interdit la détention, la vente ou l'échange de baleines et de dauphins pour le divertissement.
Face à ce refus le parc a lancé un ultimatum : sans aide financière d'urgence, il faudra « mettre fin à la vie des bélugas ». Depuis, aucune aide n'est venue.
Un ultimatum scandaleux face au vide politique
Le parc affirme manquer cruellement de ressources pour assurer les soins essentiels - alimentation, soins vétérinaires, qualité de l'eau - et il pointe la lourde dette accumulée.
Selon Marineland, l'unique issue pour garantir la survie des cétacés serait un soutien public, sinon l'euthanasie. De son côté, le gouvernement refuse d'assumer la responsabilité d'un parc fermé et mal préparé à l'arrêt de ses activités.
Des groupes de défense des animaux dénoncent une stratégie de chantage : pour eux, il s'agit d'un ultimatum lâche et inacceptable. Ils rappellent les dizaines de bélugas morts depuis 2019, indiquant un contexte de détresse prolongée.
Pour ces défenseurs, la seule solution digne serait un transfert vers un sanctuaire marin - idéalement situé sur la côte, avec des bassins vastes et un environnement plus naturel. Un projet de sanctuaire en Nouvelle-Écosse est évoqué, mais personne ne garantit qu'il soit prêt à accueillir 30 bélugas rapidement.
Entre-temps, les bélugas restent piégés dans des conditions inadéquates. Chaque jour qui passe aggrave la détresse physique et psychologique de ces animaux. L'inaction des autorités et l'apparente absence de plan concret risquent de transformer un animal de divertissement en victime silencieuse d'une crise administrative.
Pour plusieurs, c'est un test de conscience : quelle valeur accordons-nous à la vie d'êtres sensibles autrefois captifs pour nous amuser? Réussir à sauver ces bélugas serait un geste fort, un signe que le Canada ne se contente pas de lois - qu'il agit aussi.
Source : TVA Nouvelles
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