La carrière de Benoît Gagnon subit son premier gros coup dur
Après plus de trente ans à occuper l'espace médiatique, Benoît Gagnon se retrouve dans une drôle de situation. Lui qui a toujours enchaîné les projets sans jamais manquer de boulot voit arriver, avec la mi-cinquantaine, un moment inédit: une fois l'été fini, aucun contrat ne l'attend pour la suite.
Un vide qui surprend, lui qui a toujours enchaîné les projets sans interruption. Habitué à vivre sous pression, il admet qu'il doit réapprendre à dire non et à respecter ses propres limites.
L'animation estivale sur les ondes d'Énergie, dans Ça rentre au poste, lui donne l'occasion de garder le contact avec les auditeurs, mais la vraie nouveauté se trouve ailleurs: quand le micro se fermera à la fin de la saison, rien n'attend encore derrière:
« [...] Cet été, je fais un remplacement à la radio et pour la première fois de ma carrière, je n'ai pas de contrat après. Je n'ai jamais manqué de travail et là, je me retrouve devant rien... », a-t-il confié à l'équipe du 7 Jours.
Benoît Gagnon et l'inconnu qui s'installe
Ce vide, il le ressent de manière contradictoire. D'un côté, il y a le manque de cette adrénaline quotidienne qui l'a nourri pendant 35 ans. Parler, raconter, divertir, c'est ce qui définit son parcours:
« [...] Ce que j'aime faire dans la vie, c'est parler aux gens, leur raconter des histoires, leur changer les idées et les divertir. Je suis un communicateur qui aime le monde. La radio m'apportait ça chaque jour depuis 35 ans. Mais cette pause de contrat m'ouvre quelques mois de temps libre pour faire différentes choses [...] »
Ne plus avoir ce rendez-vous fixe laisse un drôle de goût. De l'autre, il y a aussi une forme de liberté nouvelle. Quelques mois devant lui pour mettre de l'énergie ailleurs, dans des projets qui s'accumulaient sans jamais prendre toute la place.
Deux créations télé avancent bien, dont un documentaire qui pourrait même l'amener en Europe cet automne. À cela s'ajoutent des initiatives d'affaires qu'il n'avait pas le temps de développer:
« [...] Je travaille sur deux beaux projets télévisuels et ça avance super bien. L'un d'eux est un documentaire et si ça fonctionne, je vais tourner en Europe cet automne. Je vais aussi travailler sur deux ou trois projets d'affaires sur lesquels je ne mets pas assez de temps. Il n'y a donc rien qui arrive pour rien [...] »
En somme, même s'il dit ne rien avoir, ce n'est pas le travail qui manque. C'est plutôt une transition, un passage un peu déstabilisant, mais riche en possibilités.
Pour l'instant, il profite de l'été avec ses collègues Simon Delisle et Kim Williams, et il se prépare aussi à retrouver les téléspectateurs dans Survivor Québec, qui aura droit à une prolongation:
« [...] Je vais aussi animer Survivor Québec en prolongation pour une autre saison. Finalement, je réalise que je ne manque pas de travail. Ce sera juste une petite pause. (rires) »
Ce qui semblait être un grand vide devient peu à peu une pause, un moment pour respirer avant de replonger.
Source: 7 Jours
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