Alex Nevsky commente le décès difficile de son père
Dans une entrevue récente avec le magazine 7 Jours, Alex Nevsky s'est confié sur plusieurs événements qui ont profondément marqué son parcours.
Il raconte que les épreuves, comme les deuils ou les pertes, sont devenues pour lui une forme d'élan, une façon de transformer la douleur en musique.
Par exemple, il évoque une chanson en particulier, Veiller les oiseaux, qu'il a écrite en pensant à son père.
Celui-ci a vécu avec la démence durant deux ans, une période difficile où Alex avait déjà le sentiment de le perdre peu à peu, bien avant son décès.
Cette période difficile lui a donné l'élan pour composer l'ensemble de son dernier album. Chaque morceau, selon lui, est profondément lié aux événements qu'il traverse, que ce soit la maladie, la perte ou les nouvelles étapes de sa vie:
« J'ai écrit Veiller les oiseaux en l'honneur de mon père, qui est aujourd'hui décédé, mais qui a vécu avec de la démence pendant deux ans et que je sentais déjà avoir perdu. C'est elle qui m'a donné l'énergie pour composer le reste de l'opus. [...] »
Il raconte aussi que certaines chansons ont été écrites pour sa conjointe, Vanessa Pilon, alors qu'elle attendait leur fille, Claire.
Toutefois, à l'époque, ces compositions n'avaient pas encore trouvé leur place sur ses albums précédents:
« [...] Je comprends que les chansons doivent connecter avec qui je suis et ce que je vis, sans quoi elles ne peuvent se retrouver dans mon registre. »
Avec du recul, Alex comprend aujourd'hui qu'il lui fallait du temps pour mûrir, pour être en mesure de donner vie à ces textes de manière authentique:
« [...] J'ai pu travailler sur moi dans les dernières années et je sens que j'ai maintenant la maturité pour interpréter ces compositions [...] »
Au fil de la discussion, il revient également sur d'autres moments marquants, comme la perte d'un ami proche et un deuil périnatal qu'il a vécu avec Vanessa. Ces expériences, bien qu'intenses et douloureuses, lui rappellent constamment l'importance de savourer chaque jour.
C'est d'ailleurs ce qui l'amène à multiplier les petites attentions au quotidien, notamment envers sa fille, pour que chaque moment partagé devienne un souvenir précieux:
« [...] On a décidé de fêter les demi-anniversaires de notre fille depuis la pandémie! Ce matin, en partant de la maison, j'ai laissé un petit mot sur l'oreiller de Claire parce qu'elle allait déjà être couchée à mon retour. J'aime penser que si quelque chose m'arrivait, elle aurait un souvenir précieux de moi. [...] »
Pour Nevsky, la mort n'est pas une idée anxiogène, mais plutôt un rappel constant de la valeur de la vie.
Chaque épreuve qu'il a traversée vient renforcer son désir de vivre pleinement, avec conscience et tendresse.
Source: 7 Jours
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