Quand acheter des fraises du Québec devient un luxe, Olivier Primeau exprime son ras-le-bol
Crédit photo: Facebook - Olivier Primeau
Ces derniers jours, une publication d'Olivier Primeau a attiré l'attention de milliers de Québécois, surtout parce qu'elle exprimait un ras-le-bol que beaucoup ressentent.
Ce qui a fait réagir? Le prix complètement déconcertant d'un simple panier d'épicerie.
Primeau a notamment évoqué avoir vu un contenant de fraises vendu 17,50$ une affirmation qui, même si elle a été nuancée par la suite, a mis en lumière une problématique bien réelle: l'alimentation
coûte désormais une fortune, même lorsqu'on se contente du strict nécessaire.
À travers ses mots, un sentiment ressort: celui d'un quotidien où tout devient inaccessible.
Manger des fruits frais, habiter un logement convenable, simplement vivre tout semble désormais réservé à ceux qui roulent sur l'or.
Et même les gens qui gagnent bien leur vie ne s'en sortent pas comme avant.
Le mirage d'un salaire « confortable »
Dans sa publication, Olivier Primeau soulève une réalité troublante: même un couple dont les revenus sont élevés sur papier peut aujourd'hui basculer dans la précarité.
Deux salaires annuels de 70 000$ chacun ne suffisent plus à garantir une sécurité financière, surtout si on vit en ville.
Un simple logement 4 ½ à Montréal frôle les 1800$ par mois. Ajoutez à cela une facture d'épicerie qui dépasse les 150$, et la marge de manoeuvre disparaît rapidement.
Ce n'est pas une exagération, c'est une description assez fidèle de ce que plusieurs vivent chaque semaine.
Une chaîne de coûts qui étouffe tout le monde
Le lendemain de sa publication, Primeau a voulu clarifier le fond de sa pensée. Ce n'est pas une attaque contre les producteurs ni les commerces, mais plutôt une dénonciation du système dans son ensemble.
Le coût de production a explosé. Entre les équipements agricoles, les engrais, les loyers des marchés, l'énergie, les normes, les taxes, tout augmente.
Les producteurs doivent vendre plus cher, les détaillants doivent survivre en vendant à perte certains produits pour attirer les clients, et au final, ce sont les consommateurs qui paient la note et parfois, littéralement, ne peuvent plus la payer.
Une frustration collective en plein essor
Les réactions en ligne ont été nombreuses, souvent teintées d'humour amer.
Plusieurs personnes ont exprimé à quel point le coût de la vie est devenu étouffant.
D'autres ont souligné l'écart entre le prix en magasin et ce que les producteurs reçoivent réellement. Le constat est unanime: le système ne fonctionne plus pour les gens ordinaires.
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10 JUIN | 238 RÉPONSES Quand acheter des fraises du Québec devient un luxe, Olivier Primeau exprime son ras-le-bol Êtes-vous d'accord avec Olivier Primeau au sujet de l'augmentation du coût de la nourriture? |
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